Robin PUIL promu
au exploits sportifs par la ville de Châteaubriant pour sa saison de
cyclo-cross
5 & 6 /02/2006 :
Stage préparatoire à Guémené
Penfao
La nouvelle voiture du CCC
12/02/2006 :
Christophe FOUCHARD (nouvelle recrue du
CCC), accompagné de Arnaud LERAY, Cyril COSSARD et Kévin VERGER
reprenaient le chemin des courses ce Week-end sur les plages
vendéennes. Ils ont terminé au sein du peloton qui s'est départagé
par un sprint massif remporté par Mathieu DRUJON (Auber 93).
18 /02/2006 :
PLAGES
VENDEENNES : St Hilaire de Riez
Le 2ème W-E des plages vendéennes a été
l'occasion pour Jérôme GUISNEUF, Christophe FOUCHARD et Ludovic
ROUSSE LOT de reprendre le contact avec la compétition. Christophe
et Jérôme se sont retrouvés dans la première bordure d'une trentaine
de coureurs, mais attendent leurs heures et le soleil pour jouer la
gagne . Ludovic pour sa part est resté au sein du peloton et a
accumulé les kilomètres.
INTERCLUBS
Soulaire
et bourg
Près d'une centaine de coureur au départ,
toute catégorie confondue.
Après les trois tours de neutralisation, une dizaine de coureurs
s'échappe avec parmi eux, déjà, Arnaud Leray, puis en contre Manu
qui sera souvent à contre courant, débauchant pas mal d'effort!.
Il faudra attendre les 2/3 de la course pour voir un groupe
s'éloigner définitivement. Le club était bien représenté, mais
faisait,comme à l'habitude le différence par le nombre et la
qualité.
Un e grosse élimination par l'arrière et seulement une bonne
vingtaine à l'arrivée.
Nous avons remarqué un bon état de forme pour les verts et blancs,
mais cette épreuve en début de saison était peut-être un peu rude
pour beaucoup d'organisme un peu à court de préparation. La cote
d'arrivée d'un kilomètre environ à gravir 16 fois,a fait beaucoup de
mal.
Félicitations à tous et particulièrement à la seule féminine du
groupe Christel, qui termine dans le gros du peloton. efhache.
Surprise.
! Hier à Saint-Avé, c'est
Jérôme Guisneuf qui a levé
les bras au ciel. Et
pourtant, ils étaient
sûrement peu nombreux à
parier sur la victoire de ce
Pornichétain au départ de la
Route Bretonne.
La
bonne recette du père Jérôme
Tout seul, il a résisté à la
meute des jeunes loups
lancée à ses trousses. A 33
ans, Jérôme Guisneuf a
inscrit, hier après-midi,
une belle ligne
supplémentaire à un palmarès
déjà étoffé. Le Pornichétain,
rétif aux méthodes modernes,
a appliqué sa tactique
préférée qui le fait gagner
depuis de longues années :
rouler devant et ne pas se
relever.
« J’ai toujours gagné tout
seul. Mon point fort, c’est
de rouler. » Ayant accroché
le bon wagon d’une Route
bretonne qui avait perdu pas
mal de candidatures dans la
froidure, Jérôme Guisneuf
n’a pas laissé traîner les
choses en chemin sur un
circuit final. Seconde après
seconde, il a creusé un
écart conséquent sur des
adversaires pourtant censés
lui donner du fil à
retordre, pour décrocher un
succès d’une extrême
limpidité.
Une
belle carte de visite
Sa victoire aura surpris la
plupart des observateurs du
jour, beaucoup moins les
plus avertis du peloton, qui
connaissaient ce client,
habitués des podiums depuis
de longues années. Parce
qu’à trente-trois ans, le
Pornichétain, qui a retrouvé
le plaisir de courir au CC
Châteaubriant, après de
nombreuses années passées
sous le maillot de l’UC
Nantes et un petit break
salutaire, possède un
palmarès plutôt complet. Un
tour de Martinique, une
Flèche finistérienne
décrochée en 2001, les
Boucles de l’Ille ou le tour
des Olonnes l’an passé ne
sont que quelques exemples
de lignes tracées au fil
d’un parcours s’approchant
de l’arrivée. Cela explique
certainement pourquoi sa
joie est restée très
mesurée. Tout juste
savourait-il le fait « de
mater les équipes
structurées », ce qui laisse
toujours un joli goût en
bouche quand on se présente
esseulé.
L’été
à la plage
Son succès, c’est un peu la
revanche d’un cyclisme à
l’ancienne venant
récompenser un garçon qui
n’a fait sérieusement son
retour dans le vélo que
depuis deux ans. Et encore,
Jérôme Guisneuf ne se
produit généralement que
dans la première moitié de
l’année, quand le soleil n’a
pas encore commencé à
réchauffer les plages de
Loire-Atlantique, où
l’intéressé avoue se
prélasser avec assiduité. «
Je préfère les courses de
début de saison, quand tout
le monde est là. Les
victoires n’en ont que plus
de valeur. » Celle décrochée
hier après-midi dans le
centre-ville de Saint-Avé
sera à ranger au rayon des
excellents souvenirs pour ce
tout jeune père de famille,
qui jongle entre le travail
à l’usine, les contraintes
de la paternité et les
sorties d’entraînement. Sans
trop se soucier ni de leur
distance, ni d’ailleurs de
leur régularité. « Parfois,
je reste deux ou trois jours
sans rouler. »
Rouler
sans compter
A l’opposé de certains
jeunes à la préparation très
savamment calculée, le
Pornichétain marche à
l’envie et aux sensations.
D’ailleurs, il ne possède de
compteur pour savoir
exactement où il est, ni
oreillette en course pour
gérer sa stratégie. Alors,
Jérôme Guisneuf préfère
rouler devant, avec moins
d’élégance, certainement,
que d’efficacité. La méthode
a du bon. La preuve, hier à
Saint-Avé, où en l’absence
des coureurs de la formation
Bretagne - Jean-Floc’h, on
n’a trouvé personne pour
aller le chercher.
Le
vieux renard et les jeunes
loups
On
attendait un coureur des
Côtes-d’Armor, voire de
Super Sport, ou encore un
ancien professionnel comme
Naulleau ou Conan... Et qui
a-t-on vu lever les bras au
ciel dans la froidure de
Saint-Avé ? Jérôme Guisneuf,
un amateur pur beurre de 33
ans comme on n’en fait
plus...
La victoire du gars de
Pornichet, c’est celle de la
volonté, du courage et de
l’intelligence. C’est aussi
la défaite des « grosses »
écuries et en particulier de
Côtes-d’Armor -
Maître-Jacques. Sur le
papier, elle faisait figure
d’épouvantail. Mais plus
vraiment sur le terrain...
Pas de
patrons
Les hommes de Jean-Luc
Hamonet n’ont jamais su, à
la différence de Bretagne -
Jean Floc’h l’an passé, se
comporter en patrons en
provoquant une impitoyable
bordure. Au grand dam, entre
autres, du Briochin
Alexandre Naulleau : « Comme
je le craignais, ça a couru
dans tous les sens »,
regrettait l’ancien pro de
Bouyges, redevenu élite 2 à
l’UC Châteauroux. Eh oui, on
a assisté à une course très
débridée entre La Gacilly et
Saint-Avé. Et elle ne s’est
vraiment décantée que peu
avant la mi-parcours, du
côté de Malestroit, quand 27
hommes se sont
irrémédiablement échappés.
Un rapide inventaire
permettait de constater que
si les Costarmoricains
étaient quatre (Chérel,
Gautier, Jeandesboz,
Lesvenan), l’avantage du
nombre revenait à Super
Sport qui comptait cinq
coureurs (Derrien, Guillou,
Rolland, Simon, Tanner) dans
le bon coup. Mais on
relevait aussi quelques
individualités comme S.
Conan, Cren, Jégou, Lebreton,
Naulleau et... un certain
Guisneuf.
Généreux Chérel
Contrairement à Naulleau,
qui multipliait les
attaques, le coureur du CC
Castelbriantais se faisait
très discret et c’est
seulement dans le final
qu’il sortait ses recettes
de vieux renard pour croquer
les jeunes loups.
Prometteurs d’ailleurs les
jeunes loups. A l’image de
Gautier, toujours aussi
volontaire, ou davantage
encore de son équipier de
Côtes-d’Armor -
Maître-Jacques, Mikaël
Chérel. Très (trop ?)
généreux, le Manchois s’est
offert de nombreuses
échappées en solitaire et il
était d’ailleurs le premier
à entrer sur le circuit de
Saint-Avé. Mais il était
repris par la patrouille,
avant de repartir à
l’aventure avec Lebreton et
l’inévitable Guisneuf.
Un
show dans le froid
Sacré Guisneuf ! Sans même
s’en rendre compte, il
lâchait ses deux jeunes
compagnons dans la
principale difficulté du
circuit. Débutait ensuite
son show dans le froid. «
Dans la bosse, je gérais et,
comme je suis avant tout un
rouleur, je mettais le
paquet sur les portions
plates ». Son visage
trahissait sa souffrance («
J’ai même eu des crampes
dans le final ») mais en dur
à cuire, il augmentait
inexorablement son avance et
triomphait avec 40’’
d’avance sur Roger Cren,
revenu en trombe (en
compagnie de Guillou, 5 e ),
sur Chérel (3 e ) et
Lebreton (4 e ). Et c’est
revêtu d’un manteau d’hiver
à grosse capuche bien chaude
qu’il montait sur le podium
pour recevoir les ovations
du public et les
félicitations de ses
adversaires, Bien joué,
Monsieur Guisneuf.
ELITES ET NATIONAUX.
1 – Jérôme GUIHENEUF
(CC Castelbriantais) 3h 46mn
22 sec
2 – Roger CREN (VC Pays de
Lorient) à 40sec
3 – Mikaël CHEREL (Côtes
d’Armor Cysclisme) mt
4 – Romain LEBRETON (Lotus
MBK Formation) à 45 sec
5 – Florian GUILLOU (Super
Sport 35 ACNC) à 50 sec
6 – Jean-Marc BIDEAU (Super
Sport 35 ACNC) à 55 sec
7 – Clément MAHE (BIC 2000)
à 1 mn 05 sec
8 – Patrice PAYEN (US La
Gacilly)
9 - Jeannes MATHIEU (VS
Scaër) mt
10 – Alexandre NAULLEAU (UC
Chateauroux Labo Feniou) à 1
mn 20 sec
11 – David JEHANNO (EC
Queven) mt
12 – Rolland PIERRE (Super
Sport 35 ACNC)
13 – Arnaud LESVENAN (Côtes
d’Armor Cyclisme)
14 – Stéphane CONAN
(Hennebont Cyclisme)
15 – François GUIMARD (VCP
Lorient) à 1 mn 30 sec
16 – Jérémy LEONARD (VS
Chartrain Cyclisme)
17 – Geffroy REGIS (UCS
Luberon Lotus MBK)
18 – Guillame PERRIN (CC de
Liffré)
19 – Julien SIMON (Super
Sport 35)
20 – Arnaud MADEC (Véloce
Vannetais)
Le
numéro de Jérôme Guisneuf sur la Route Bretonne (le
26 Février 2006)
En l’absence cette année des Bretagne Jean Floc’h sur la
Route Bretonne, le public a assisté à une course très
ouverte avec un vainqueur à panache en la personne de Jérôme
Guisneuf (CC Castelbriantais) qui s’est détaché sur le
circuit final à la pédale.
Il aura fallu attendre le 2ème Grimpeur après Guer pour voir
Mickael Cherel (Côtes d’Armor- Maître Jacques) se détacher
et lancer le bon coup à hauteur du 48ème km.
Un groupe de 25 coureurs parvenait à faire la différence et
creusait au fil des kilomètres son avance sur un peloton
résigné (4 minutes de retard à l’entrée du circuit final)
Dans le bon coup figurait 2 grosses écuries avec les Côtes
d’Armor-Maître Jacques (Lesvenan, Jeandesboz, Cherel,
Gautier) et les Super Sport 35 de Stéphane Heulot (Bideau,
Guillou, Rolland, Simon, Tanner). Avec eux de solides
gaillards comme Naulleau et Barre (UC Châteauroux). Les
Lorientais autant expérimentés avec Cren, Guimard et Jégou,
puis Conan (Hennebont Cyclisme), Madec (Véloce Vannes),
Jéhanno (EC Quéven), Payen (US La Gacilly), Leonard et
Montagne (VS Chartrain), Jeannes (VS Scaër), Le Breton (MBK
Lotus), Mahé (Bic 2000), Perrin (CC Liffré) et le futur
vainqueur Jérôme Guisneuf (CC Castelbriantais)
Un peu plus loin et au prix d’une chasse intense, Pérez (VC
Pontivy) et Geoffroy (MBK Lotus) rentrait à leur tour sur
l’avant de la course.
Avec un vent omniprésent la moyenne de la 1ère heure ne
dépassait guère les 37 km/h, mais à l’approche du circuit
final de St Avé, la course s’animait devant avec notamment
l’ex pro de Bouygues Télécom, Alexandre Naulleau qui a de
multiples reprises mettait le feu aux poudres sans retenu.
Cyril Gautier (Côtes d’Armor-Maître Jacques) malgré son
jeune âge aura réalisé un gros travail en animant la chasse
juste derrière l’homme de tête jusqu’à la 1ère ascension de
la Côte de Lesnevé à St Avé (circuit final)
Une fois la jonction réalisée à l’avant, c’était au tour de
Mikaël Chérel (Côtes d’Armor-Maître Jacques) de porter une
attaque en solitaire durant quelques kilomètres.
Un peu plus loin, Guisneuf et Le Bretron opérait la jonction
sur Chérel.
Jérôme Guisneuf qui après avoir fait le plus dur déposait
sans lever le cul de la selle ses compagnons d’échappée et
s’en allait ainsi seul achever les 20 derniers kilomètres en
vrai spécialiste du contre la montre.
« J’ai géré mon avantage en montant les 2 bosses du circuit
au train, ensuite je mettais la gomme sur le plat avec le
vent de face car je savais que la différence se ferait là »
rajoutait le vainqueur qui avait fait le déplacement pour
gagner.
Roger Cren (VC P Lorient) dans le dernier tour réalisait le
forcing et prenait du même coup la seconde place promise à
Mickaël Chérel, lequel reconnaissait avoir été trop généreux
sur l’ensemble de la course. (Texte David Denis –
Veloreportage)
PORTRAIT
La
Route Bretonne revue par Jérôme Guisneuf (le
27 Février 2006)
Victorieux en 2001 d’une
manche de la Coupe de France sur la Ronde Mayennaise
(devant Samuel Dumoulin), une autre sur la Flèche
Finistérienne et vainqueur final du Tour de la
Martinique la même année avec les couleurs de l’UC
Nantes, Jérôme Guisneuf (CC Châteaubriant) vient de
remporter à 33 ans l’une de ses plus belles
victoires, à l’occasion de la 26ème Route Bretonne.
J. Guisneuf : « C’est l’une de mes plus belles
victoires aujourd’hui et je suis surtout satisfait
de la manière dont je l’ai gagné » (plus de 20 km en
solitaire)
Et pourtant, il devait stopper sa carrière fin 2001
pour consacrer davantage de temps à sa famille et à
la construction de sa maison. Seulement avec le
soutien de son ami Ludovic Rousselot, il s’est
dirigé vers le CC Châteaubriant et a ainsi relancé
une seconde carrière avec encore plus de plaisir à
pédaler depuis qu’il a changé d’avis.
Pour revenir à son succès du week-end on retiendra
que Jérôme Guisneuf avait flairé le bon coup en se
glissant dès le 48ème km parmi les 25 fuyards (puis
27 avec le retour de Perez et de Geffroy).
J. Guisneuf : « Sur le parcours en ligne, on ne
pouvait rien faire avec un vent toujours très mal
placé et je savais qu’il n’y aurait aucune nouvelle
situation avant d’entrer sur le circuit
final…Dommage pour les Côtes d’Armor et les Super
Sport 35 qu’ils n’aient pas pris davantage la course
à leur compte car je pense qu’ils avaient les moyens
de tirer le gros lot aujourd’hui »
Du coup Jérôme Guisneuf observait les mouvements de
la course et finalement dans la 3ème ascension de la
côte de Lesnevé (circuit final), celui parvenait à
faire la jonction sur l’homme de tête (Mikaël Chérel)
emmenant également dans son sillage Romain Le Breton
(Lotus MBK).
Le trio de tête qui explosa un peu plus loin sous
l’impulsion de Jérôme Guisneuf à nouveau.
« Au pied de la bosse d’arrivée (restait 4 tours)
j’ai mis le paquet et arrivé au sommet de celle-ci,
je me suis rendu compte qu’ils n’étaient plus dans
ma roue alors j’ai compris qu’il fallait y aller
tout seul…Si loin de l’arrivée, je pensais pouvoir
bénéficier d’un soutien de l’arrière mais en
vain….J’ai géré mon avantage en montant les bosses à
mon rythme et aussitôt que je basculais vent de face
je mettais la gomme car c’est là que la différence
pouvait de faire »
Analysait-il après son exploit.
Un beau vainqueur que ce Jérôme Guisneuf qui préfère
être en forme en début de saison quitte à bâcher dès
le mois de juin
« C’est en début d’année qu’il y a pour moi les plus
belles courses et je préfère gagner une course où il
y a 150 coureurs au départ plutôt que d’attendre le
mois de juin lorsque les coursiers se dispersent…la
victoire n’a pas le même sens devant 200 gars que
devant 50 »
rajoute en signe de conclusion le sympathique Jérôme
Guisneuf qui fera l’impasse sur Manche Atlantique.
Régional :MOUZEIL : Yvonnick RÉTIF 7ème;
Manu VIGNARD 9ème, Jean Philippe DOITEAU 15ème.